Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04 septembre 2017

« Le tabou de la sentimentalité » Roland Barthes à propos de Fragments d'un discours amoureux

roland barthes,fragments d'un discours amoureux,apostrophes,bernard pivot,essai,littérature,télévision,sexualité,sentimentalité,émission littéraire,culture,audiovisuel,blog littéraire de christian cottet-emard,Bernard Pivot s'entretient avec Roland Barthes sur Apostrophes à propos de Fragments d'un discours amoureux :

Pivot :

« Vous dites même que ce qu'il y a d'obscène aujourd'hui dans le discours amoureux ce n'est pas la sexualité c'est la sentimentalité. »

Roland Barthes : 

« C'est ça. Il y a une espèce de renversement et maintenant, je prétends qu'un sujet amoureux aura effectivement beaucoup de mal à vaincre l'espèce de tabou de la sentimentalité alors que le tabou de la sexualité aujourd'hui se transgresse très facilement. »

 

26 avril 2014

Se réveiller à l'aube en riant à l'âge de cinquante-cinq ans...

« Pour un certain nombre de raisons, je me suis réveillé à l'aube en riant. Voilà qui tient davantage du triomphe de l'esprit humain pour un homme de cinquante-cinq ans. Je me suis alors rappelé un rêve de ma dix-huitième année : le cagibi de notre vieille ferme de l'Indiana, lentement entourée par un quartier d'habitations neuves, contenait tout mon avenir non encore vécu, tout ce que je ne ferais pas... »

- Jim Harrison - (J'ai oublié d'aller en Espagne, éditions 10/18)

23 avril 2014

Jim Harrison et la nature humaine

jim harrison,en route vers l'ouest,la bête que dieu oublia d'inventer,nouvelle,littérature américaine,auteur américain,amérique,usa,états unis,prose,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,citation,homme,femme,nature humaine,anatomie,anthropologue,anthropologie,élégance,inélégance« C'est amusant, et je suis certain qu'un anthropologue pourrait l'expliquer, cette manie qu'ont les hommes de jauger et de commenter l'anatomie féminine, sans s'inquiéter une seconde de leur propre aspect négligé ou de leur inélégance foncière. J'ai vu le salopard le plus ignoble du monde noter une pauvre femme selon une échelle allant de un à dix, mais je ne doute pas une seconde que les femmes ont des comportements à peu près similaires, qu'elles ne dévoilent pas aux membres du sexe opposé. »

(Extrait de La Bête que Dieu oublia d'inventer de Jim Harrison, dans le recueil En route vers l'Ouest, éditions 10/18.)